What The Golf – pour ceux qui détestent le golf

• Titre: What The Golf ?
• Sortie : 2020
• Développeur : Triband
• Éditeur : The Label Limited
• Plateforme : Switch – PC – Apple Arcade 
• Version testée : Apple Arcade (MAC + iPhone)
• Genre : Golf / Plateforme / Tir 
• Support : Téléchargement uniquement
• Sauvegarde : Automatique
• un joueur uniquement
• Langue : Français

Synopsis / Description :

Tentons de résumer au plus simple : ce jeu de golf, n’est pas un jeu de golf. On pourrai croire, mais non. C’est différent… Ça se situe entre le n’importe quoi, le nostalgique, l’hilarant, les graphismes épurés mais efficaces. Bref on est dans un jeu tellement unique qu’il est impossible de le décrire simplement. Je vais donc faire l’énumération de ce que vous y trouverez :

1. Du golf, enfin un semblant de golf. Imaginez vous taper la balle, mais ce n’est pas la balle qui part, c’est vous. Puis la balle se transforme en chat, en voiture, en but… Perturbant ? Non…HILARANT !
2. Des clins d’oeil à plein, plein, PLEIN de jeux et de références à la culture pop (il y en a tellement : Portal, Peggle, le sport en général, Mario, Tomb Raider, Spider Man, Star Wars, Tetris, After Burner, Angry Birds, Arcanoid, Donkey Kong, Mario Kart, ils y sont tous…). Vous prendrez un plaisir immense à reconnaître les traits d’humour ici des jeux, les références et les styles propres à chacun.
3. De l’humour, partout, tout le temps. Ce jeu est une boule d’énergie qui met de bonne humeur. Une bouffée d’oxygène dans cette période anxiogène. Jusqu’aux jeux de mots de fin de niveau.
4. Un scénario (si si !)
5. Plein d’autres choses que je vous laisse découvrir.

Un joyeux bazar !

Gameplay :

Le jeu se joue sur plusieurs supports, mais ne nous mentons pas, il est préférable d’y jouer sur tablette et téléphone. Une seule commande est disponible : le fait de tirer la balle (ou autre) vers soi pour choisir la force et la direction. C’est intuitif, rapide et efficace. Ça se prête tout à fait au style du jeu en général.

Selon les niveaux, vous aurez à tourner l’écran, à le faire passer en paysage ou portrait. Mais dans tous les cas, le fonctionnement reste le même.

Toujours le jeu de mot pourri

Technique :

Graphiquement, on est sur du simple. Mais c’est efficace. Le jeu de couleur est bien choisi, c’est doux et visible. Chaque détail à son importance, et l’écran n’est pas surchargé d’info : il n’y en a pas (et pas besoin).

Jamais de lag, jamais de plantage. Les mouvements sont toujours très fluides, et heureusement, car l’expérience en dépend.

La musique est simpliste, mais il arrive que l’on reconnaisse une imitation de nos grands thèmes préférés.

I believe I can fly…

Durée de vie :

Lors d’un premier « run », il vous faudra une dizaine d’heures. Mais chaque niveau peut être refait 3 fois (avec des contraintes différentes) pour déverrouiller des nouvelles zones. Comptez donc le double du temps total pour le goupiller à 100%.

Un défi journalier vient apparaître, pour vous lancer un défi sur plusieurs niveaux aléatoires. Ce qui permet de lancer le jeu une fois par jour par la suite sans s’ennuyer. Un mode « montrer à un ami » permet de faire défiler un best of des niveaux, pour convaincre un pote de l’acheter.

Verdict :

Du début à la fin, ce jeu est une bonne surprise. Drôle et efficace, il vous assure de passer un bon moment. Il devient cependant trop simple si vous ne cherchez pas à réaliser tous les niveaux à 100%.