Grandia II
28 novembre 2015• Sorti le 03/08/2000 au Japon, 06/12/2000 aux USA et 23/02/2001 en Europe
• Développeur : Game Arts
• Editeurs : Game Arts et UBI SOFT aux USA et Europe.
• Plateformes : Dreamcast, PC, Playstation 2, PSN et version HD prévue cette année sur PC via Steam et GoG
• Testé sur : Dreamcast
• Genre : J-RPG
• VMU, VGA supporté
• Jeu à un joueur
• Langues : Japonais seulement en version JAP et anglaise pour les versions NTSC-US et PAL Euro
Staff :
• Producteur: Takeshi Miyaji (directeur de Game Arts et décédé en Juillet 2011).
• Réalisateur: Katsunori Saito (Grandia et Grandia III)
• Réalisateur des séquences: Hidenobu Takahashi
• Superviseur de programmation: Kazuyuki Ohata
• Scénaristes: Kei Shigema, Yuichi Hasegawa
• Directeur de scenario: Hiroaki Okabe
• Character designer: Yuji Kanoe
• Game designer: Osamu Harada
• Directeur graphique: Akihisa Sako
• Compositeur: Noriyuki Iwadare (Lunar, série Grandia et SMB Brawl et for Wii U)
• Voix: Kaori Kawasumi (Doubleuse dont la série Dead or Alive ou Dot Hack)
Sur Dreamcast, très (qui a dit trop???) peu de jeux de rôle sont sortis.
Game Arts, à qui on leur doit de très bons titres sur Sega Megadrive (Alisia Dragoon) et Sega Saturn (Série Lunar et Grandia), rempile pour sortir la suite (qui n’en est pas une) de Grandia sorti en 1997 sur Sega Saturn et bien plus tard sur Sony Playstation (1999).
Tout comme Final Fantasy, il n’y a pas de suite directe d’un opus à l’autre.
Nouveaux personnages, nouvelle intrigue, nouvel univers…
Synopsis :
Vous êtes Ryudo, un mercenaire rentrant de mission, toujours accompagné de son « aigle » appelé Skye.
Vous êtes missionné par un prêtre qui vous donne, contre rémunération bien sûr (vous êtes un mercenaire) , de protéger une chanteuse-prêtresse du nom d’Elena, qui doit se rendre dans un temple .
En effet, elle est l’Elue et est la seule afin de protéger le monde.
Cependant, rien ne se passe comme prévu et c’est à ce moment que l’aventure commence…
Les personnages jouables :
Ryudo et son compagnon Skye
Elena
Millenia
Roan
Mareg
Tio
Composition des niveaux :
Dans Grandia II, on peut diviser son univers par 4 types :
• La zone du monde (une carte vous permettant de vous déplacer de zone en zone). Cependant elle reste très limitée et n’a pas grand intérêt
• Zones d’exploration (aire remplie d’ennemis et de coffres à trouver)
• Donjons (zone avec son petit lot d’énigmes et de boss)
• Les villages
Zone d’exploration :
Les zones d’exploration sont assez identiques les unes des autres, un chemin de A à B avec des impasses récompensées à la fin par un coffre ou par des sacs d’or.
Sinon, ce sont des ennemis. Ils sont visibles sur la carte.
Dès qu’ils vous voient, ils deviennent rouges et fonce vers vous.
Trois possibilités s’offrent à vous :
• L’ennemi ne vous a pas vu et vous attaquez dès lors vous êtes en mode PREVENTIF et vous avez l’avantage du combat
• L’ennemi vous a vu mais vous lui faîtes face alors dans ce cas le combat est dit normal
• L’ennemi vous a vu et vous vous enfuyez lâchement et vous touchent de dos. Là, l’ennemi vous attaque en premier
La quantité d’ennemis sur une zone de combat est aléatoire pouvant atteindre jusqu’à 10 ennemis en même temps (si mes souvenirs sont bons) de manière générale, ils sont 6 sur une même zone.
Une fois battus, les ennemis ne reviennent plus sur la zone d’exploration. Pour les faire revenir, une seule solution, sortir de cette zone et d’y rentrer à nouveau.
Des systèmes de sauvegarde sont disséminés en début, milieu et fin de zone.
Donjon :
Comme les zones d’exploration, à la seule différence, c’est la présence de petites énigmes.
Je dis petites car il n’y a rien d’impossible et la réflexion n’est pas poussée à son paroxysme.
Et bien entendu, le grand vilain méchant pas beau à la fin à tuer.
Les villages :
Seuls endroits où règne la paix, ils sont composés de 2 bâtiments principaux et qu’on retrouve dans tous les villages :
Le magasin renfermant armes, objets en tout genre contre or, bien entendu.
Les auberges pour se reposer, sauvegarder et pour discuter entre les différents protagonistes du groupe (utile pour renforcer le scénario).
Système de combat :
Le point fort de ce jeu est son système de combat mêlant temps réel avec un semblant de tour par tour.
Vous n’êtes pas libre de vos mouvements comme un Tales Of, vos personnages sont placés aléatoirement sur la zone de combat et ne peuvent se déplacer par le stick.
Avant cela, chaque personnage que vous incarnez ont le choix au moment de leur tour de :
• Combo (Attaque de 2 coups)
• Critique (Attaque d’un coup mais très utile, j’y reviendrai après)
• Moves/Magic (Attaque spéciale du personnage ou Magie)
• Items
• Defend
• Escape
• Evade
En effet, une jauge indique en temps réel à quel moment vos personnages ou ennemis vont attaquer.
Au moment où l’icône représente l’ennemi ou votre personnage atteint « COM », il va attaquer mais réalisera son attaque ou magie qu’au moment où son icône arrivera à la fin de jauge « ACT ».
Si votre personnage attaque avec un Critical ou une magie ayant un Critical lorsque l’ennemi est dans cette zone d’attente (entre COM et ACT ) que vous allez faire un coup critique et vous allez annuler son action.
A Contrario, lorsque vous êtes touchés par une attaque ennemie dans cette zone, soit :
• Vous êtes « CANCEL » et vous devez recommencer et vous perdez votre assaut si l’ennemi a porté un coup critique.
• Si c’est un coup simple, votre icone va s’arrêter le temps de l’attaque pendant que les autres icones continuent leur chemin sur cette jauge.
Lorsque vous utilisez un item, votre icône accélère en fonction de l’item utilisé mais est plus rapide en général qu’une attaque.
Lorsque vous utilisez « DEFEND », comme son nom l’indique c’est pour vous défendre mais cela donne l’avantage que si vous ne pouvez pas casser l’attaque ennemie vous pouvez vous défendre afin d’éviter de vous faire contrer.
Autre avantage de cette commande et qu’une fois utilisée, votre icone ne revient pas au début mais à la moitié de la jauge environ.
Lorsque vous utilisez « ESCAPE », c’est pour s’échapper du combat. Inutile contre les boss et aléatoire contre les ennemis.
La commande « EVADE » quant à elle et assez utile car l’action se fait pratiquement automatiquement.
Tout comme « DEFEND », si vous vous sentez en mauvaise posture (avant une attaque ennemie), utilisez cette commande cela permettra de vous déplacer sur la zone de combat et d’esquiver, si la course de l’ennemi est trop courte, son attaque est vaine.
Ensuite, d’autres options sont disponibles comme le changement de stratégie par exemple.
Je ne détaille pas pour laisser la découverte aux non initiés.
Equipement et évolution de votre personnage :
Pour l’équipement, comme tout bon J-RPG qui se respecte se récoltent soit en acheter dans les villages ou dans la découverte dans les zones ou en tuant des ennemis.
Au départ, notamment les armes, cela reste assez basique, les armes deviennent plus puissantes au fur et à mesure de votre progression. Puis, certaines armes possèdent des capacités propres ce qui devient intéressant d’un point de vue customisation propre de votre personnage.
Ex : Une arme permettant une attaque de 3 coups au lieu de 2 à l’accoutumée mais moins puissante.
Ensuite, au cours de votre aventure, vous allez récolter des objets spécifiques que vous pouvez placer dans l’inventaire spécifique à votre personnage.
Ces derniers sont appelés « EGGS » ou « BOOKS », ces derniers peuvent pour les EGGS booster vos pouvoirs magiques ou les améliorer et les BOOKS, concernent l’upgrade de vos résistances ou vous donner de nouvelles compétences (plus d’exp lorsque vous remporter un combat par ex).
Pour alimenter ces types d’objets, il faudra utiliser des points spécifiques qui vont être détaillés juste après.
Pour l’évolution de niveau, votre personnage a, chaque combat d’ennemis ou de boss, remporte de l’EXP, des SPECIAL COINS (SC, de couleur verte), des MAGICAL COINS (MC, de couleur bleue) et de l’or (bien entendu).
L’expérience vous permet de monter de niveau et d’augmenter vos caractéristiques de manière automatique comme la plupart des J-RPG.
Les SC et les MC
Ces points gagnés lors d’un combat contre monstres ou boss vous permettent d’améliorer :
• Les coups spéciaux de vos personnages (via les SC et dans certains cas MC)
• Les Books (via les SC)
• Les Eggs (via les MC)
Chaque fois que vous augmentez ces compétences, à un certain stade, d’autres compétences se débloqueront, rendant votre personnage plus fort au fur et à mesure de votre progression.
CRITIQUE
D’un point de vue personnel, un bon RPG surtout japonais réside sur deux points importants :
L’histoire et le système de combat.
Bien entendu, d’autres facteurs rentrent également en ligne de compte comme les musiques, l’univers, les mini jeux, quêtes annexes, New Game +,….
Mais, commençons par les points importants.
L’histoire :
Sans spoiler, l’histoire de manière générale tient la route. Même, si on peut déplorer quelques moments niais qui restent propres dans une majorité de J-RPG.
Le point fort de l’histoire réside par son lot de bravoure, de trahison, de surprises, …
Tout est fait pour que l’on soit attiré par les différents protagonistes qu’on dirige et les personnages ne sont pas stéréotypés hormis peut-être Elena et encore.
Ce personnage malgré sa naïveté est en quête durant toute l’aventure à la recherche de la vérité.
Chaque personnage a une quête personnelle qui trouve une finalité au bout de l’aventure. Rien n’est laissé au hasard.
Pour ma part, l’histoire est très sympathique et je l’aime beaucoup.
Le système de combat :
Dans tous les RPG que j’ai joué, je retiens deux systèmes de combat que j’apprécie énormément, ceux de la série des Tales Of et de Grandia II.
Pourquoi ? Tout simplement que celui de Grandia II, malgré son côté tour par tour, demeure très dynamique et stratégique. Malgré que celui-ci soit simple en fin de compte après avoir trouvé les meilleures façons de battre les ennemis. On peut s’amuser tout de même à changer les stratégies et le changement d’équipement pour optimiser au maximum vos personnages.
La durée de vie :
Il faut compter entre 25-30 heures de jeu pour faire le tour rapide du jeu sans aller dans le détail.
Personnellement, en finissant tout, je suis arrivé à un peu moins de 40 heures de jeu.
Ici, pas de mini jeux, pas de quêtes annexes, hormis une zone, déjà rencontrée qui se débloque, avant le combat final, permettant de vous confronter à de nouveaux monstres très puissants et permettant de grimper vos derniers points d’XP et découvertes d’objets rares.
Ni de New game + (je ne suis pas un grand fan) et aucune possibilité de bloquer le compteur de niveau de vos personnages ni booster toutes les compétences, à vous de faire les bons choix, dès le départ.
Pour ma part, cela reste le point noir de ce jeu.
La technique :
Malgré que 15 années soient passées, le jeu reste assez jolis graphiquement, sauf peut-être les personnages.
Les textures sont simples mais restent nettes.
Les scènes cinématiques sont agréables mais la qualité d’image a pris un bon coup de vieux. On peut rajouter une certaine lassitude à voir les cinématiques lors de l’utilisation des magies, mais elles restent dynamiques tout de même.
Au niveau de l’animation, rien à dire, c’est fluide, rapide.
Pour les musiques, elles sont toutes agréables à entendre, très bon point de manière générale.
CONCLUSION:
Malgré le temps qui a passé, Grandia II reste un très bon J-RPG de manière générale et dans la globalité des J-RPG sortis sur toutes machines confondues.
Il est impératif pour tout non initié de se lancer dans cette aventure.
Malgré son âge et le fait que ce dernier soit en 3D, les graphismes simplistes et non détaillés ne le dénature pas avec le temps.