STELA

STELA

14 juin 2020 0 Par Dova Miku Sebun

STELA, la fin du monde est proche

  • Titre: STELA
  • Sortie : 2019
  • Développeur : SkyBox Labs
  • Éditeur : ID@Xbox
  • Plateforme : Xbox One, PC, AppleArcade, Switch
  • Version testée : AppleArcade (MacBook + iPhone)
  • Genre : Plateforme « contemplatif »
  • Support : Téléchargement uniquement
  • Sauvegarde : Automatique + iCloud + GameEverywhere
  • Pas de multijoueur
  • Langue : Français

 

Synopsis / Description

Le premier quart d’heure est à lui seul suffisant pour poser le constat : C’est beau, c’est simple, c’est efficace.

Beau parce que les décors sont majestueux, tant par l’ambiance choisie que par le dessin. Une profondeur permet de voir défiler des détails en arrière plan, qui à l’instar d’autres jeu de ce genre (Limbo par ex.) va permettre de comprendre la narration.

Simple parce qu’il faut rester honnête et transparent, ce jeu ne vous assurera aucun challenge. Ça peux être un défaut, mais ici c’est une bonne chose. Nous y reviendrons.

Efficace, parce qu’à l’issue de ce quart d’heure, on a envie de continuer, parce qu’on passe un bon moment.

 

Vous débutez comme c’est systématiquement le cas dans les jeux comme Limbo, LittleNightmare ou encore Inside, seule, sortie de nulle part, sans video d’introduction. Aucun indice. Le néant. Puis vous marchez vers ce qui semble être une foret, habitée par des êtres decharnés, sortes d’ombres. Or depuis HeartOfDarkness, on a appris à se méfier des ombres qui vous coursent dans les jeux.

Il vous faudra donc fuir, et comprendre pourquoi…

 

 

 

Gameplay

Comme dans tous les jeux precedements cités, il s’agit d’un jeu de plateforme, dont le but sera d’avancer vers la droite de l’écran. Petite nuance ici tout de même, il est possible de se diriger vers le fond de l’écran, ajoutant un semblant de profondeur au gameplay. Ce n’est malheureusement pas utilisé souvent.

2 touches sont donc à retenir, une pour sauter, et une à maintenir pour interagir avec les éléments importants (leviers, caisses, manivelles,…). Le déplacement se fera avec les touches directionnelles.

Concernant l’iPhone : Bien que AppleArcade permette de poursuivre sur iPhone et iPad un jeu commencé sur Mac, je vous déconseille l’expérience tactile. En effet, le fait de courir implique un « slide » constant sur l’écran, et vous empêche de voir quoi que ce soit.

Aucun changement de gameplay n’aura lieu au cours du jeu, l’évolution se ressentira plutôt par un changement de contexte, d’ennemi, ou de couleur.

 

 

 

Technique

Nous l’avons vu plus haut, le jeu est beau. Très beau. La direction artistique est particulière, et les musiques sont absolument géniales. Des effets de lumière et de particules viendront agrémenter l’ambiance. On est plongé dans un univers apocalyptique, sans forcement comprendre ce qui se passe. Le décor, les ennemis et l’arrière plan viendront en temps voulu éclairer notre lanterne. C’est vraiment bien conçus, à la fin du jeu, on a compris.

La simplicité, quand à elle est poussée à l’extreme. Les objets à utiliser sont toujours mis en évidence, la camera recule pour nous prévenir quand le sol va s’effondrer, ou se rapproche pour nous montrer le mur à escalader. Les énigmes se résumeront à actionner des interrupteurs, et les ennemis sont si scriptés que la seule chose à faire pour les fuir sera de courir droit devant.

Mais ce n’est pas gênant, parce que le jeu n’a clairement par pour but d’être un try and die, c’est un jeu contemplatif. Et en ça, il est parfait. Posez vous, appréciez le spectacle. Laissez vous bercer.

Le seul point qui mériterait d’être améliorer, ce sont les sauts. Pas toujours précis, ils arrivent à énerver assez facilement, tant ils rappellent les sauts de retro gaming.

 

 

Durée de vie

Pour finir le jeu, ça prend 2 à 3h. Un succès pour le finir sous la barre des 90 minutes étant disponible, ça présage que c’est faisable. Une galerie se rempli selon des secrets que l’on peut ramasser par ci par là, mais pas de quoi tenir en haleine un joueur qui aura fini le jeu une fois. Tout comme Limbo, Inside et les autres, une fois le jeu fini et comprit, la rejouabilité est nulle.

Dommage du coup qu’il soit à presque 15euros au moment de ce test.

 

 

 

Verdict

Il faut le faire, au moins une fois, si vous êtes un amateur du genre. Si payer pour un jeu uniquement contemplatif ne vous effraie pas, foncez !