Skullmonkeys
14 mai 2018- Titre : Skullmonkeys
- Sortie : 1998
- Développeur : The Neverhood Inc.
- Editeur : Electronic Arts & DreamWorks Interactive
- Plateforme : Playstation
- Genre : Plateforme
- Support : CD
- Sauvegarde : Password
- Jeu à un joueur uniquement
- Langue : Française
Skullmonkeys fait parti d’une série et se situe entre « The Neverhood » et « Armikrog » (qui sont d’ailleurs tous deux des Point & Click à l’instar du jeu dont on va parler ici). Série créée par l’animateur Douglas TenNapel qui n’est autre que le co-créateur du personnage de Earthworm Jim. Les jeux se démarquent au niveau de leur direction artistique en étant entièrement réalisés en animation de pâte à modeler, pour un rendu des plus efficaces.
Histoire :
Klogg le méchant principal du premier épisode, se retrouve après son échec, sur la planète Idznak, peuplée de skullmonkeys (des singes avec en lieu et place de la tête un crane) dont il va rapidement devenir le chef afin de leur faire construire l’evil engine #9, engin de destruction qu’il compte bien retourner contre le monde de Neverhood en guise de vengeance. Jerry-O le skullmonkey scientifique (car oui chez les skullmonkeys on a le choix entre scientifique et imbécile fini, pas d’entre deux) contacte Klaymen, notre protagoniste, afin qu’il leur vienne en aide.
Gameplay :
Au niveau des contrôles le jeu fait dans le classique avec une touche pour le saut, une pour courir ainsi qu’une touche de tir. Un gameplay plutôt bien conçu vous laissera pour seul responsable en cas d’échec. Car en effet si le jeu se trouve être rapidement difficile, on ne pourra ce coup-ci plus accuser la manette, les sauts sont fluides et plus ou moins longs en fonction de l’appui sur le bouton dédié. Le game design et les ennemis vous donnerons en revanche du fil à retordre, le jeu est très difficile et le moindre contact avec un ennemi, ou les nombreux sauts qui finiront dans le vide, auront bien souvent raison de vous. Pour se défendre Klaymen peut sauter sur la tête de la plus part des ennemis, utiliser les projectiles laissés ci ou là dans les niveaux ou encore utiliser un des quatre coups spéciaux attribués aux gâchettes de la manette. Ces derniers vous permettrons entre autres d’invoquer un double de flatulence (bien utile pour les passages compliqués) ou un missile auto guidé.
Niveaux et univers :
Le jeu vous proposera pas moins de dix-neuf mondes (pour un total de quatre-vingt-quinze niveaux) tous aussi différents (et loufoques) les uns des autres, du Monk Rushmore en passant par une usine de hotdog pour finir au evil engine #9. L’humour lui sera toujours au rendez vous, j’en prend pour exemple ce boss « Joe Head Joe » modélisé à partir du visage de Joe Sanabria un level designer sur le projet. Certains niveaux proposeront deux sorties, l’une étant plus facile que l’autre. Le jeu proposera régulièrement check point et mots de passe en guise de sauvegarde.
Musique :
Les musiques de ce Skullmonkeys en plus d’être de qualité (console CD oblige) sont très bien écrits. Terry Scott Taylor déjà présent à l’écriture sur The Neverhood propose des titres variés, funky et parfois surprenants. Mais mieux qu’un long discours je vous laisse avec la soundtrack du jeu.
Conclusion :
Un jeu qui ne conviendra pas à tout le monde au vu de sa difficulté, mais qui ravira les plus persévérants avec une ambiance et un humour au top!