Days Gone

• Titre : Days Gone
• Sortie : 2019
• Développeur : SIE Bend Studio
• Editeur : Sony Interactive Entertainment
• Plateformes : Playstation 4
• Testé sur : Playstation 4 Slim
• Genre : action/aventure/survival horror
• PEGI : 18+
• Support : Blu-ray
• Sauvegarde : Automatique
• Jeu à un joueur exclusivement
• Langue : Française

 

Si nous vous avions déjà proposé un aperçu du titre à l’occasion de la Paris Games Week 2018, il est maintenant temps de tester cette version définitive de Days Gone (exclusif à la Playstation 4).

 

 

Histoire :

Le jeu nous place dans la peau de Deacon St. John, un motard du nord-ouest Américain, deux ans après l’émergence d’une pandémie qui transforma la quasi-totalité de l’espèce humaine en zombie. Séparé de Sarah le jour de l’émergence Deacon fera tout pour en savoir plus sur la mort de sa petite amie. Pour l’heure il faudra survivre et aider Boozer, son ami motard gravement blessé par des Rippers (membres d’une secte d’illuminés qui vénèrent les contaminés), en remplissant toutes sortes d’objectifs pour les camps de réfugiés. 

 

 

Gameplay :

Ce Days Gone ne propose rien de véritablement inédit mais reprend les éléments qui ont fait leurs preuves avec d’autres titres avant lui. L2/R2 permettent le traditionnel viser/tirer, L1 la roue des armes (qui propose également la fabrication d’objet) et R1 les roulades, « Croix » sera utilisé pour le franchissement d’obstacles, « Rond » se mettre accroupi, « Carré » pour les interactions diverses (fouiller, monter sur la moto, lancer missions…) et « Triangle » pour le changement d’armes rapide ou l’exécution d’ennemis. Rien de bien original donc mais le tout fonctionne bien. Coté missions en dehors du fil scénaristique le jeu propose des schémas qui reviendront bien trop souvent, les camps ennemis qu’il vous faudra décimer afin de récupérer des plans de construction, les sites de recherches du NERO qu’il vous faudra réhabiliter afin d’obtenir un bonus de vie, d’endurance ou de concentration (visée ralentie) ou encore les divers contrats placés sur les têtes de certains ennemis. En dehors de ça vous passerez votre temps à fouiller les lieux visités afin d’y trouver du matériel, des plantes ou la viande des animaux précédemment tués.

 

 

Technique :

Exclusif à la machine on est en droit d’être exigeant vis-à-vis de ce Days Gone, pourtant le jeu déçoit sur ce point en affichant de nombreux soucis techniques. Il n’est pas rare de voir le jeu ralentir face à une horde de zombie ou en balade sur votre moto, de plus le jeu souffre également de clipping (éléments graphiques qui surviennent bien trop tard à l’écran). Les temps de chargement vous feront probablement pester également tant ils sont… long ! Les missions histoire contenant beaucoup de scène cinématique vous demanderont de la patience (les temps de chargement avant cinématique ou avant de jouer seront toute aussi longues). Malgré tous ces défauts le soft reste agréable à jouer mais on en attendait bien plus d’une exclusivité Playstation 4.

 

 

Le monde ouvert :

Le soft réussi à s’affranchir du plus gros problème des mondes ouverts, le fait de ne pas réussir à faire vivre son monde. C’est bien pratique, bah oui en pleine épidémie zombie il n’y a pas grand monde dans les rues ! L’essentiel de la vie se concentre dans les camps de réfugies. En dehors de ça le niveau propose de nombreux points d’intérêt rendant le tout moins monotone, en dehors des camps et des sites de recherche du NERO qui représente des schémas redondants.  

 

 

Musique :

La musique et les bruitages sont des éléments importants de ce Days Gone tant ils participent à installer une ambiance pesante au titre. Mettez une petite musique à la State Of Decay (jeu de zombies exclusif à Microsoft, après tout autant copier ce qui marche) durant vos nombreuses balades à moto, ajoutez à ça les bruits et cris de zombies, vous serez en dessous de l’original mais obtiendrez une ambiance au poil !

 

 

Difficulté et durée de vie :

Si les hordes de zombies constitueront un défi conséquent, le reste du jeu (zombies isolés ou survivants) ne représenteront pas un réel défi pour le peu que vous n’arrosiez pas toute la map avec vos rares munitions, car survie oblige il vous faudra faire durer un maximum vos armes de corps à corps et munitions. En cas de mort pas de panique vous réapparaîtrez au dernier checkpoint, nettoyant parfois la carte par la même occasion. Le soft proposera jusqu’à 50 heures à ceux qui joueront le jeu des missions secondaires.

 

 

Remote Play :

Le titre est jouable en remote play sur la Playstation Vita et PS TV. Il propose le haut du pavé tactile arrière de la portable en lieu et place de L2/R2 et le bas du pavé tactile pour L3/R3. Une configuration plutôt agréable à jouer si vous utilisez une de ces fameuse coque qui rajoutent deux gâchettes à la console. On aurait préféré L3/R3 sur l’écran tactile mais ça reste jouable.

 

 

Conclusion :

Un jeu agréable à parcourir malgré les (trop ?) nombreux soucis techniques, à faire de préférence d’occasion ou à petit prix.